À partir de cette année, les fermes agroforestières ou agrobocagères vont pouvoir être identifiées. La région Pays de Loire fait partie des régions « pilotes » pour ce projet national. Depuis quelques années, en France, de plus en plus d’agriculteurs prennent ou reprennent conscience de l’intérêt du bocage et intègrent l’arbre et la haie dans leur système d’exploitation. Les raisons peuvent être nombreuses ; protéger les cultures et les animaux des aléas climatiques, lutter contre l’érosion des sols, favoriser les auxiliaires de culture, améliorer la qualité de l’eau, créer ou restaurer des corridors écologiques ou encore produire du bois.

En effet, les arbres apportent un grand nombre de services aux agriculteurs. Cependant, on peut reconnaitre 2 faiblesses :

  • ces pratiques sont peu connues, reconnues et mises en valeur.
  • les agriculteurs qui travaillent avec l’arbre agissent le plus souvent seul, car les échanges sur ces thématiques sont quasi-inexistants.

L’identification répond donc à ces problèmes.

Arbres et agricultures - logo

L’objectif est d’identifier toutes les exploitations qui intègrent l’arbre dans leur système d’exploitation et de montrer à l’échelle nationale qu’il existe des pratiques agroforestières dans toutes les régions de France.

Les agriculteurs identifiés vont pouvoir sortir de l’isolement en intégrant des groupes d’échanges et en recevant régulièrement des informations sur des thématiques liées à l’agroforesterie. Ils pourront également valoriser cette identification par l’utilisation d’un logo en entrée de ferme ou sur les produits commercialisés.

A une échelle plus grande, l’objectif est de faire valoir cette identification et ces pratiques dans le cadre des exigences environnementales et des politiques publiques.

Pour être identifié c’est simple, il suffit :

  • d’avoir au moins 50 % de ses surfaces convenablement pourvues d’arbres (minimum de « 80 ml de haies / ha » ou « 30 arbres isolés alignés/ha »)
  • d’intégrer les arbres dans son système d’exploitation
  • de s’engager à maintenir, voir à développer la place de l’arbre sur son exploitation

Petit à petit le nombre de fermes identifiées augmente alors si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous contacter.